Con el título de Frappe-toi le cœur, tomado del verso de Alfred de Musset, Amélie Nothomb nos narra una historia basada en las relaciones madre-hija. Al parecer en este caso lo hace al estilo de la cenicienta. Digo al parecer porque todavía no lo he leído, pero lo haré mañana mismo en cuanto reciba el libro.
Los libros y los escritores forman para mí la vía de escape a la realidad, a los problemas e incluso son muros que silencian la mente. Para mí Amelie Nothomb es la voz con la que aprendí el francés literario. Ella es la que mejor penetra en mi pensamiento y escurre por él como pez por el mar. Por eso, cuando quiero volver a introducirme en la lectura francófona, lo hago a través de ella, bisagra entre mi natal mente española-andaluza y mi prestada mente francesa-extranjera.
Espero que este libro me lleve de nuevo a la lectura en otro idioma.
Y con esto os dejo el poema del que se extrae el título de este libro:
Tu te frappais le front en lisant Lamartine,
Edouard, tu pâlissais comme un joueur maudit ;
Le frisson te prenait, et la foudre divine,
Tombant dans ta poitrine,
T'épouvantait toi-même en traversant ta nuit.
Ah ! frappe-toi le coeur, c'est là qu'est le génie.
C'est là qu'est la pitié, la souffrance et l'amour ;
C'est là qu'est le rocher du désert de la vie,
D'où les flots d'harmonie,
Quand Moïse viendra, jailliront quelque jour.
Peut-être à ton insu déjà bouillonnent-elles,
Ces laves du volcan, dans les pleurs de tes yeux.
Tu partiras bientôt avec les hirondelles,
Toi qui te sens des ailes
Lorsque tu vois passer un oiseau dans les cieux.
Ah ! tu sauras alors ce que vaut la paresse ;
Sur les rameaux voisins tu voudras revenir.
Edouard, Edouard, ton front est encor sans tristesse,
Ton coeur plein de jeunesse...
Ah ! ne les frappe pas, ils n'auraient qu'à s'ouvrir !
Edouard, tu pâlissais comme un joueur maudit ;
Le frisson te prenait, et la foudre divine,
Tombant dans ta poitrine,
T'épouvantait toi-même en traversant ta nuit.
Ah ! frappe-toi le coeur, c'est là qu'est le génie.
C'est là qu'est la pitié, la souffrance et l'amour ;
C'est là qu'est le rocher du désert de la vie,
D'où les flots d'harmonie,
Quand Moïse viendra, jailliront quelque jour.
Peut-être à ton insu déjà bouillonnent-elles,
Ces laves du volcan, dans les pleurs de tes yeux.
Tu partiras bientôt avec les hirondelles,
Toi qui te sens des ailes
Lorsque tu vois passer un oiseau dans les cieux.
Ah ! tu sauras alors ce que vaut la paresse ;
Sur les rameaux voisins tu voudras revenir.
Edouard, Edouard, ton front est encor sans tristesse,
Ton coeur plein de jeunesse...
Ah ! ne les frappe pas, ils n'auraient qu'à s'ouvrir !
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